Le Grand Prix d’Emilie-Romagne de F1 est la septième course de la saison, et aucune pole position n’a échappé à Max Verstappen cette année. Néanmoins, celle signée à Imola hier a été la plus compliquée, avec le besoin d’avoir une aspiration et moins d’un dixième de marge.
En course, le pilote Red Bull devra lutter contre deux équipes, puisqu’il devancera la McLaren de Lando Norris en première ligne. Il y a ensuite les deux Ferrari de Charles Leclerc et Carlos Sainz sur la deuxième ligne. Oscar Piastri avait signé le deuxième temps mais a reçu une pénalité pour avoir bloqué Kevin Magnussen et a écopé de trois places.
George Russell accompagne l’Australien en troisième ligne, tandis que Yuki Tsunoda est aux côtés de Lewis Hamilton en quatrième ligne. Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg sont en cinquième ligne. Sergio Pérez, éliminé par surprise en Q2, est 11e aux côtés d’Esteban Ocon.
Lance Stroll suit devant Alex Albon et Pierre Gasly, puis Valtteri Bottas, Guanyu Zhou, Kevin Magnussen, et Logan Sargeant. Fernando Alonso avait signé le 19e temps mais son équipe a changé les réglages de suspension de son Aston Martin, et il s’élance des stands.
14h40 : La température de l’air est à 24 degrés, et celle de la piste est de 44 degrés. Mais les nuages se sont installés au-dessus d’Imola. Les conditions pourraient donc changer au fil de la course, notamment en matière de tenue des pneus. La pluie semble peu probable.
14h44 : A noter que la course comporte un enjeu majeur pour Magnussen, qui n’a plus que deux points sur son permis avant une pénalité. Avec la sévérité renforcée des pénalités cette année, le pilote Haas pourrait être suspendu au moindre écart de conduite. Et cette menace sera valable pour lui jusqu’à la fin de la saison.
14h49 : Zak Brown, le PDG de McLaren, s’attend à une course agitée : "Je pense que le top 5 est capable de gagner", a déclaré l’Américain, avant de dire que la stratégie de l’équipe était de "ne pas laisser Ferrari ou Max gagner".
14h52 : Max Verstappen a au moins gagné une course ce week-end, puisque son équipage de la Team Redline, pour lequel il a couru plusieurs heures depuis hier après-midi, vient de remporter les 24 Heures du Nürburgring virtuelles sur le jeu iRacing !
14h57 : Pérez, Zhou et Sargeant s’élancent en pneus durs, Gasly et Alonso en tendres, et les 15 autres pilotes partent en gommes mediums.
14h58 : Alonso n’a pas d’espoir de points mais veut profiter des 300 kilomètres de course pour progresser : "Je pense qu’après Monaco, c’est le deuxième circuit le plus difficile à doubler, donc il ne faut pas s’attendre à des miracles. Je pense que les points sont malheureusement hors de portée, et nous partons de la voie des stands. Nous voulons juste tirer des enseignements de la voiture, avec une configuration différente de celle d’hier, et essayer d’être mieux préparés pour Monaco."
Départ : Bon départ de Norris qui se porte à hauteur de Verstappen dans la longue ligne droite jusqu’au premier virage !
Tour 1 : Hamilton et Hülkenberg ont dépassé Tsunoda et Pérez a passé Ricciardo. Le premier tour se passe sans encombre mais Verstappen ne parvient pas à mettre une seconde d’écart sur Norris.
Tour 2 : Verstappen dépasse une seconde d’avance sur Norris, et le Britannique en fait de même face à Leclerc.
Tour 3 : Verstappen signe le meilleur tour en course en 1’20"596, mais Norris perd moins d’un dixième. Derrière, ses poursuivants jusqu’à Piastri sont tous revenus à moins d’une seconde de la voiture qui les précède.
Tour 4 : Les chronos ralentissent quelque peu, mais les écarts sont stables. Norris est à 1"1 de Verstappen, et Leclerc accuse le même retard sur la McLaren. Sainz et Piastri sont blottis derrière, et Russell est à 1"6, tandis que Hamilton pointe à 1 seconde de son équipier. Hülkenberg est à 1"5 et Tsunoda est dans son sillage, comme Pérez, comme Ricciardo, comme Ocon et comme Stroll. Albon est 14e devant Gasly, Magnussen qui a passé les pilotes Stake, Bottas, Zhou, Sargeant et Alonso, qui est revenu dans le peloton.
Tour 5 : Verstappen a porté son avance à 1"4, et Leclerc est à 1"2 de Norris.
Tour 6 : L’avance de Verstappen passe à 1"8, et Leclerc est à 1"3 de la McLaren. Sainz est dans le sillage de son équipier, et menacé par Piastri. Russell accuse plus de 2 secondes de retard sur la McLaren.
Tour 7 : L’avance de Verstappen franchit les 2 secondes, Norris laissant surement un peu de marge pour économiser ses pneus. McLaren et Ferrari vont pouvoir appliquer deux stratégies différentes, tandis que Red Bull n’a qu’une voiture aux avant-postes, Pérez étant coincé en dixième place.
Tour 8 : Sainz déclare que "la McLaren est rapide". En effet, Piastri le colle depuis le début de course à moins de six dixièmes. Devant, Norris pointe toujours à 2 secondes de Verstappen. Alonso s’est arrêté et a chaussé des pneus durs.
Tour 9 : Albon, Gasly et Bottas sont aussi passés par les stands, et ils ressortent tous en gommes dures. Piastri attaque Sainz mais ne parvient pas à passer.
Tour 10 : Verstappen signe le meilleur tour en course en 1’20"543, et il porte son avance à 2"7. Albon est au ralenti sur la piste, peu après son arrêt, avec une roue mal fixée.
Tour 11 : Verstappen a désormais 2"9 de marge sur Norris, qui pointe 1"9 devant Leclerc. Sainz est à 2"2 de son équipier et a toujours Piastri dans son sillage. Russell ne perd plus de temps sur le duo, avec 2"2 de retard sur l’Australien. A noter que Pérez, dixième, a laissé de l’air à Tsunoda, certainement pour refroidir ses pneus. Albon est repassé par les stands et il ressort en gommes mediums.
Tour 12 : L’écart en tête passe à plus de 3 secondes entre Verstappen et Norris. Ricciardo s’est arrêté et ressort 16e en gommes dures. Il est le pilote le mieux placé à s’être arrêté.
Tour 13 : Tsunoda s’arrêt à son tour et il ressort en 15e place, lui aussi en pneus durs. Le ralenti montre que le frein avant gauche d’Alonso était en feu à la sortie de son arrêt, avec des flammes qui sortaient de l’écope.
Tour 14 : Hülkenberg passe au stand, et il repart derrière Tsunoda, qui a fait l’undercut. En tête, l’avance de Verstappen est de 4"7 sur Norris.
Tour 16 : L’écart approche les 5 secondes entre les deux leaders, et Leclerc est toujours à 1"5 de la McLaren. Sainz est à 3 secondes et bloque toujours Piastri, qui a pris un peu d’air et pointe à 1 seconde.
Tour 17 : Pérez, qui a été ralenti en début de course par Hülkenberg et Tsunoda, pointe à 10 secondes de Hamilton, et à 25 secondes du leader, son équipier Verstappen.
Tour 18 : Piastri est revenu à moins d’une demi-seconde de Sainz, mais il ne parvient toujours pas à dépasser la Ferrari. Pérez est sorti à Rivazza et a perdu 5 secondes de plus en passant par les graviers. Il est sous la menace de Stroll.
Tour 19 : Verstappen a 5"6 d’avance sur Norris.
Tour 21 : Ce long premier relais met Verstappen à l’abri d’un undercut avec 6 secondes d’avance. Mais le pilote Red Bull a frôlé la correctionnelle à la Variante Alta avec un passage très agressif sur les vibreurs.
Tour 22 : Russell s’est arrêté, alors que les pilotes Mercedes tournaient dans le même rythme que Sainz, Piastri et Pérez. Le Britannique est ressorti dixième entre Ocon et Magnussen.
Tour 23 : C’est Norris qui s’est arrêté à son tour, visant un undercut sur Verstappen, même si le pneu dur manque un peu de rythme. Le pilote McLaren ressort septième juste derrière Pérez, avec des gommes dures. Albon prend un Stop and Go de 10 secondes pour unsafe release.
Tour 24 : Norris a dépassé Pérez, et Piastri s’est arrêté, ressortant derrière Stroll en huitième place. Verstappen reçoit un drapeau noir et blanc pour les limites de piste ! Au prochain écart, il prendra 5 secondes de pénalité.
Tour 25 : Le leader s’est arrêté, obligé d’imiter Norris qui a fait le meilleur tour en 1’20"468. Verstappen ressort en durs avec 4"5 d’avance sur Norris. Piastri dépasse Stroll pour la septième place.
Tour 26 : C’est Leclerc qui s’arrête avec un tour de retard sur Norris. Il ressort derrière Pérez et devant Piastri, qui a signé le meilleur temps en 1’19"907 ! Leclerc et Piastri sont coincés derrière Pérez, comme Norris précédemment.
Tour 27 : Sainz allonge son relais et reste en tête devant Hamilton qui a fait une erreur à Acque Minerali. Verstappen est revenu à 2"3 du Britannique, et il a 5"5 de marge sur Norris. Leclerc et Piastri ont dépassé Pérez.
Tour 28 : Sainz et Hamilton s’arrêtent à leur tour. Verstappen récupère la tête de course avec 5"5 d’avance sur Norris, et 9"5 sur Leclerc. Piastri est quatrième devant Pérez et Sainz, qui a donc perdu une place au profit de la deuxième McLaren. Russell est septième devant Stroll et Hamilton puis Magnussen. Seuls Pérez, Stroll et Magnussen ne se sont pas encore arrêtés dans le top 10. Tsunoda et Hülkenberg ont dépassé Sargeant dans le premier virage à l’extérieur, dans les deux derniers tours.
Tour 29 : Verstappen continue d’augmenter son avance avec 6"3 de marge sur Norris, et 9"6 sur Leclerc. Piastri est revenu dans le sillage du Monégasque et tourne plus vite.
Tour 30 : Piastri est dans la seconde derrière Leclerc, tandis que Norris stabilise son retard à 6"5 sur Verstappen.
Tour 31 : L’ingénieur de Piastri lui dit que la dégradation est plus élevée que prévu, "mais c’est le Plan B et non le C", ce qui laisse imaginer deux stratégies possibles pour la fin de course. Russell a dépassé Pérez, qui a toujours ses pneus du départ et tourne à 3 secondes des leaders.
Tour 33 : Verstappen a grappillé trois dixièmes de plus et possède 6"8 de marge, tandis que Leclerc est à 3 secondes de Norris. Piastri reste derrière mais ne parvient pas à attaquer la Ferrari. Sainz est à 6 secondes de Piastri et Russell est à 4 secondes de l’Espagnol. Pérez perd énormément de temps, tandis que Tsunoda dépasse Zhou pour la 11e place.
Tour 35 : Stroll n’a plus de rythme et s’est fait passer par Hamilton. Il pointe déjà à 5"8 du Britannique et lui concède plus de deux secondes au tour, avec des gommes mediums du début de course.
Tour 36 : Norris reprend un peu de temps à Verstappen avec 6"2 de retard. Il s’étonne d’être "bien plus lent" de perdre du temps face aux pilotes derrière, et son ingénieur lui dit qu’il utilise beaucoup moins ses gommes. Une explication qui ne convient pas au Britannique : "Je n’ai aucun rythme".
Tour 37 : Verstappen garde 6"2 sur Norris, et Leclerc est à 2"8 de la McLaren. Piastri est à 1"8 et il possède toujours 5"8 de marge sur Sainz. Russell est aussi à 5 secondes, et Hamilton, qui s’est défait de Pérez, est à 9 secondes de son équipier. Pérez, Strolll et Magnussen complètent le top 10 mais doivent encore faire leur premier arrêt. Pour Stroll et Magnussen, encore en mediums, c’est bien parti pour un seul arrêt.
Tour 38 : Pérez, Stroll et Magnussen se sont arrêtés. Le Mexicain ressort 11e à 1"8 de Ricciardo, et peut prétendre à la huitième place en fin de course. Stroll est 13e et Magnussen 17e.
Tour 39 : Verstappen a 6"5 d’avance de marge sur Norris. Leclerc revient sur la McLaren du Britannique, à 2"2. C’est la dégradation qui va faire la différence en fin de course. Ocon a dépassé Alonso pour la 14e place.
Tour 40 : Pérez dépasse Hülkenberg et Magnussen attaque Zhou. Le Danois doit faire attention à ses attaques.
Tour 42 : Verstappen continue à creuser l’écart sur Norris, avec 7"1. L’ingénieur de Norris lui dit "Leclerc accélère et essaie de te rattraper". Le Britannique est fataliste : "J’essaie aussi, mais il est plus rapide". Et de fait, l’écart est maintenant de neuf dixièmes. Pérez a dépassé Tsunoda pour la huitième place. Avec 30 secondes de retard sur Hamilton, il faudrait des faits de course pour qu’il gagne encore des places.
Tour 43 : Magnussen attaque toujours Zhou mais ne parvient pas à le dépasser. Norris et Leclerc reviennent sur les deux hommes, mais ils ne sont pas gênés. Leclerc en profite quand même pour revenir à une demi-seconde. L’ingénieur de Leclerc le motive en lui disant qu’il est la voiture la plus rapide en piste.
Tour 44 : Alonso signe le meilleur tour en course en 1’19"851 depuis la 19e place. Maigre consolation au cœur d’un week-end très difficile pour Aston Martin.
Tour 45 : Norris est quand même revenu sur Verstappen, qui garde toutefois 6"3 de marge sur la McLaren. Leclerc est à neuf dixièmes et Piastri à 5 secondes du Monégasque.
Tour 46 : Stroll se défait de Hülkenberg et rentre dans les points, en dixième place.
Tour 48 : L’écart est de 5"9 entre Verstappen et Norris, et Leclerc a pris du retard, à 2 secondes de la McLaren, après une petite erreur à la Variante Alta.
Tour 49 : Verstappen stabilise son avance autour des 6 secondes, tandis que Leclerc perd un peu de temps. C’est aussi le cas de Piastri, qui décroche et voit Sainz légèrement revenir. Après plusieurs tours à l’attaquer, Magnussen dépasse enfin Zhou pour la 15e place.
Tour 50 : Norris revient toujours un peu, à 5"6 de Verstappen. Leclerc est à 2"7 du Britannique. A noter que Stroll continue sa remontée et se trouve dans le sillage de Tsunoda.
Tour 51 : Norris accélère et revient à 4"7 de Verstappen ! Le pilote McLaren a bien économisé ses gommes et en tire parti en fin de course, puisqu’il a relégué Leclerc à 3 secondes. Stroll dépasse Tsunoda.
Tour 52 : L’ingénieur de Verstappen lui dit qu’il perd du temps dans les virages 2 et 6, et le Néerlandais dit que ses pneus ne fonctionnent pas. Son ingénieur lui répond que ce n’est qu’une information, et le pilote répond que c’est aussi une information qu’il lui donne. L’écart est de 4"4, tandis que Magnussen se défait de Bottas.
Tour 53 : L’ingénieur de Norris commence à lui parler de plan et d’écart, et le Britannique le coupe : "Je le vois, le vois, je le vois !" Il lui demande clairement de le laisser rouler. Russell s’arrête pour chausser des pneus mediums et il ressort septième. Pérez signe le meilleur tour en course en 1’19"686.
Tour 54 : A dix tours de l’arrivée, Norris réduit son retard à moins de 4 secondes. L’ingénieur de Verstappen lui annonce que l’avance n’est plus que de 4 secondes et qu’il doit se concentrer sur les limites de piste, car il est menacé par une pénalité de 5 secondes s’il les dépasse encore !
Tour 55 : L’avance de Verstappen fond et elle est désormais de 2"4 ! Albon rentre abandonner. Russell signe le meilleur tour en course en 1’18"589.
Tour 56 : L’écart est maintenant de 2 secondes entre Verstappen et Norris, dont l’économie de pneus semble avoir fonctionné. Il n’y a plus que 9 pilotes dans le même tour, signe que les leaders n’ont pas amusé le terrain.
Tour 57 : L’écart est maintenant de 1"8 entre Verstappen et Norris, alors qu’il reste un peu moins de sept tours.
Tour 58 : L’ingénieur de Norris lui dit de pousser dans le virage 9, et Norris lui répond : "Je pousse autant que je peux, merci !" L’écart est de 1"6.
Tour 59 : La McLaren est maintenant dans la zone la plus compliquée, où il subit les perturbations de la Red Bull devant lui sans avoir l’aspiration ni le DRS. L’écart est de 1"5.
Tour 60 : L’écart est désormais stable entre les deux hommes, et il semble que Norris ne trouve pas de solution pour rentrer dans la zone de DRS de la Red Bull.
Tour 61 : Norris est à 1"3 de Verstappen, alors que l’on rentre dans les trois derniers tours de la course !
Tour 62 : Verstappen dit que sa batterie est presque vide, ce qui pourrait aider Norris à avoir plus de puissance. Mais il ne reste que deux tours, et le temps passe en défaveur du pilote McLaren. Alonso est rentré au stand pour ressortir en pneus tendres et tenter de reprendre le meilleur tour, possession de Mercedes avec Russell ! L’écart est d’une seconde avant d’entamer le dernier tour !
Dernier tour : Norris est à moins d’une seconde mais il n’a plus de zone DRS ! La Mclaren est bien plus rapide mais Verstappen parvient à garder de la marge, même si l’écart est de moins de huit dixièmes. Verstappen a très bien géré sa course et va pouvoir garder une marge pour aller gagner.
Arrivée : Verstappen s’impose pour 0"725 devant Norris, qui confirme le retour en forme de McLaren ! Leclerc signe un podium pour Ferrari à domicile, et Piastri est quatrième. Sainz est cinquième devant Hamilton et Russell, qui garde le meilleur tour en course. Pérez n’est que huitième à 54 secondes de son équipier, devant Stroll et Tsunoda.
Les deux Haas terminent 11e et 12e devant Ricciardo, Ocon, Zhou, Gasly, Sargeant, Bottas, Alonso et Albon qui a abandonné.